L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur,
le soir brumeux ternit les astres de l'azur.
Les longs jours sont passés, les mois charmants finissent.
Hélas! voici déjà les arbres qui jaunissent !
Comme le temps s'en va d'un pas précipité !
Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été,
ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.
Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,
l'automne est triste avec sa bise et son brouillard,
et l'été qui s'enfuit est un ami qui part.
Victor Hugo
Toute la lyre |
Publié par AMIRA
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